L’automne est à nos portes et avec lui arrive la saison des noix. Outre sa teneur en acides gras oméga-3, la noix renfermerait également d’autres avantages, comme le fait de diminuer le risque de survenue de cancer du sein. Tel est le constat réalisé par des chercheurs de la Marshall University.
Elaine Hardman et ses collaborateurs ont comparé les effets d’un régime alimentaire conventionnel avec ceux d’un régime alimentaire contenant des noix chez des souris et ce tout au long de leur vie. La quantité quotidienne de noix consommée par les rongeurs était équivalente à environ 56 grammes pour un humain (soit entre 5 et 6 noix).
Hardman a déclaré qu’au cours de l’étude, le groupe dont le régime comprenait des noix avait présenté un risque de cancer du sein deux fois moins grand par rapport au groupe recevant une alimentation conventionnelle. En outre, le nombre de tumeurs et leur taille avaient été significativement plus petits dans le groupe test.
Les auteurs ont en outre constaté que cette prévention du risque de cancer était présente même chez des souris ayant été génétiquement programmées pour développer plus facilement un cancer du sein.
En utilisant une technique d’analyse génétique, les auteurs ont constaté que le régime alimentaire contenant des noix avait modifié l’activité de plusieurs gènes impliqués dans le développement d’un cancer du sein chez les souris mais également chez les humains.
D’autres tests ont également montré que l’augmentation isolée de la consommation d’acides gras oméga 3 n’avait pas d’effet « anti-cancer ». L’augmentation de la consommation de vitamine E permettrait en revanche de ralentir de façon significative la croissance tumorale.
Les résultats de cette étude indiquent donc que la consommation régulière de noix pourrait parfaitement s’inscrire dans une alimentation équilibrée et permettrait de réduire significativement le risque de cancer du sein chez les générations futures. D’autres études devront cependant être menées afin de confirmer ces résultats.