La pratique régulière d’au moins 30 minutes d’activité physique permet, associée à une alimentation équilibrée, de réduire le risque de survenue de problèmes tels que les maladies cardiovasculaires ou encore l’obésité. Néanmoins, pour les personnes ayant un mode de vie sédentaire, il semblerait que cela ne suffise pas.
Lors de l’analyse des différents travaux réalisés sur le sujet, John Thyfault et ses collaborateurs ont mis en évidence des changements physiologiques associés à des risques plus élevés de diabète de type 2 chez des personnes qui passaient d’un mode de vie actif (plus de 10.000 pas par jour) à un mode de vie inactif (moins de 5.000 pas par jour).
En outre, l’auteur principal de cet essai affirme que si les gens passent la majorité de leur temps assis et ne compensent qu’en octroyant certaines plages horaires de leur journée à la pratique régulière d’exercice, cela ne suffirait pas pour lutter contre la survenue de maladies chroniques. Au contraire, ils seraient même exposés à davantage de risques.
L’idéal serait que les personnes présentant un mode de vie inactif intègrent davantage d’activité physique dans leur routine et ce tout au long de la journée (aller au bureau à pied, prendre les escaliers, aller voir un collègue dans son bureau plutôt que de lui téléphoner ou de lui envoyer un mail, ...). Bien que ces gestes simples ne permettent pas d’observer de grands changement devant le miroir, il pourraient contribuer de manière significative au maintient du poids sur le long terme.
Cette incitation à la vie « active » devrait être encouragée dès le plus jeune âge comme l’ont démontré plusieurs études: les enfants plus actifs seraient en effet moins susceptibles de développer certaines maladies chroniques dans leur vie future.
Les parents devraient donc encourager non seulement la pratique de sport chez leurs enfants, mais également s’assurer que ces dernier aient un style de vie actif en tout temps. Ils pourraient ainsi acquérir de bons réflexes et les maintenir une fois à l’âge adulte, ce qui diminuerait ainsi de façon significative leur risque de développer une ou plusieurs maladies chroniques à long terme.
D’après les Centers for Disease Control and Prevention, près de 25 pourcents des Américains ont actuellement un mode de vie inactif (ils font moins de 5.000 pas par jour) et 75 pourcents ne répondent pas aux recommandations nationales de 150 minutes d’activité physique modérée par semaine alliées à la pratique d’exercices de renforcement musculaire deux fois par semaine).
Cette analyse de la littérature a permis à l’équipe de recherche de John Thyfault d’établir que l’inactivité physique était la cause primaire de maladies chroniques telles que le diabète, l’obésité ou encore la stéatose hépatique non alcoolique.