Par Nicolas Guggenbühl
" HEALTH & FOOD " numéro 73, Oct/Nov 2005
|
Chacun sait que les fritures ne sont pas des denrées considérées comme «diététiquement correctes», notamment en raison de leur richesse en calories lipidiques. Mais c’est la première fois qu’une étude démontre, chez les adolescents, que la fréquence de consommation d’aliments frits hors foyer a une influence sur le BMI. Les auteurs se sont basés sur les données de 14355 jeunes âgés de 9 à 14 ans, recueillies en trois périodes d’un an. Les résultats indiquent que le BMI est d’autant plus élevé que la fréquence de consommation hors foyer de mets frits est élevée. Et que les enfants qui augmentent leur fréquence de consommation de ces denrées voient leur BMI augmenter plus rapidement que ceux qui en mangent rarement. La fréquence de consommation hors foyer de fritures est également associée à un index de qualité nutritionnelle plus faible, comportant plus de calories, d’acides gras saturés et d’acides gras trans, moins de produits laitiers maigres et moins de fruits et légumes.
Nicolas Guggenbühl
Références:
Taveras et al. Pediatrics, octobre 2005. |