Par Nicolas Guggenbühl
" HEALTH & FOOD " numéro 76, Mars/Avril 2006
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Cela fait longtemps que des apports élevés et des taux plasmatiques élevés en vitamine C, caractéristiques retrouvées généralement chez les grands mangeurs de fruits et légumes, sont associés à un risque cardiovasculaire abaissé. Une étude menée aux Royaume-Uni a examiné, auprès de 3258 hommes âgés de 60 à 79 ans sans histoire de maladies cardiovasculaires ou de diabète, le lien entre vitamine C, consommation de fruits et légumes, et certains marqueurs de l’inflammation (la protéine C-réactive) et de l’hémostase (l’activateur tissulaire du plasminogène ou t-PA).
Les résultats indiquent que la vitamine C plasmatique, la vitamine C alimentaire et l’apport en fruits sont associée de façon inverse et significative à ces deux marqueurs, et ce après correction pour les facteurs confondants (les légumes ne sont corrélés qu’au t-PA). De plus, la vitamine C plasmatique révèle une association inverse avec les concentrations de fibrinogène et la viscosité sanguine. Des données qui suggèrent bel et bien un effet anti-inflammatoire et une action bénéfique sur la fonction endothéliale pour la vitamine C. A vos fruits !
N.G.
Référence:
Wannamethee SG et al. Am J Clin Nutr 2006 ;83(3)567-574. |