Une étude récente portant sur plus de 50.000 enfants dans 20 pays différents a étudié l’impact de la consommation régulière d’hamburgers sur la santé d’enfants âgés de 8 à 12 ans. Il semble, selon les résultats, que la fréquente consommation de ce type de nourriture soit corrélée à l’augmentation du risque d’asthme ou de troubles respiratoires.
Les parents des bambins ont été interrogés sur l'alimentation habituelle de leurs petits. Les auteurs leur ont également si demandé si un diagnostic d'asthme et/ou de sifflements à la respiration avait déjà été pratiqué chez l’enfant. Un peu moins de 30.000 des enfants recrutés ont été testés pour des réactions allergiques, afin de voir si l'alimentation pouvait également influer sur leurs risques de développer des allergies.
D’après les résultats de cette étude, la diète ne semble pas être associée à une plus grande sensibilité aux allergènes communs, tels que les pollens d’herbacées et les pollens des arbres. Mais elle influencerait cependant la prévalence de l'asthme et de l’apparition de sifflements lors de la respiration.
En revanche, la consommation fréquente de fruits serait associée à un faible taux de troubles respiratoires chez les enfants, quel que soit la situation économique du pays dans lequel ils se trouvent. De même, une alimentation riche en poisson protègerait les enfants dans les pays riches, tandis qu'une alimentation riche en légumes verts cuits protègerait les enfants contre les problèmes de sifflements à la respiration et ce dans les pays en voie de développement.
L’étude a mis en évidence le fait qu’une consommation de trois hamburgers ou plus par semaine serait associée à une prévalence plus élevée d'asthme chronique et de respiration sifflante, en particulier chez les enfants ne présentant pas d'allergies et vivant dans des pays développés. Il est à noter qu’une alimentation à base de viande grasse, n'avait cependant aucune incidence sur la prévalence de l'asthme ou de la respiration sifflante.
En revanche, un régime méditerranéen, riche en fruits, légumes et poisson serait associé à une prévalence plus faible de l’asthme et des troubles respiratoires tels que des sifflements respiratoires.
Les auteurs expliquent la plus faible prévalence d’allergie et de troubles respiratoires par la présence de nombreuses vitamines et antioxydants, ainsi que d’agents biologiquement actifs dans les fruits et légumes et d’acides gras polyinsaturés de la série oméga-3 dans le poisson, tous ces composés ayant des propriétés anti-inflammatoires.