Un nouvel essai publiée dans le Journal of Nutrition démontre que le fait de consommer un régime hypocalorique pauvre en glucides et riches en protéines lactées permettait de réduire sensiblement la quantité de graisse abdominale tout en augmentant la masse musculaire chez des femmes en surpoids ou obèses.
Lors de l’étude, 90 femmes préménopausées en surpoids ou obèses mais en bonne santé ont été réparties en trois groupes. Chaque participant a reçu de faibles, moyennes ou fortes quantités de produits laitiers associées a des quantités plus ou moins fortes de protéines d’une autre source et de glucides.
A côté de cela, les participantes ont pratiqué des exercices aérobies à raison de cinq jours par semaine ainsi qu’une série d’exercices d’haltérophilie les deux autres jours de la semaine et ce pendant une période de quatre mois.
Après les quatre mois de test, les auteurs ont constaté que, bien que la perte de poids ait été identique dans les trois groupes, celui ayant reçu les plus hautes quantités de produits laitiers et de protéines présentait une plus faible quantité de graisse corporelle, un gain plus important de masse maigre ainsi qu’une force supérieure par rapport aux deux autres groupes.
Bien que la perte de poids ait été identique dans les trois groupes, sa nature était différente selon les échantillons. En effets, le groupe ayant reçu le plus de produits laitiers et de protéines n’avait perdu que de la graisse, principalement abdominale et gagné près de 750g de masse musculaire.
Le groupe ayant reçu les plus faibles quantités de produits laitiers avait perdu près de 750g de muscle quant au groupe ayant reçu un régime contenant des quantités protéines adéquates et une quantité modérée de produits laitiers, il n’avait en moyenne pratiquement pas perdu de masse musculaire.
Or, selon les auteurs, la préservation ou même le gain de masse musculaire est un facteur déterminant dans la préservation de la reprise de poids. En outre, le fait de perdre de la graisse viscérale diminue considérablement les risques de pathologies cardiovasculaires à long terme.
Cette étude suggère donc que le fait d’ajouter des sources de calcium à un régime hypocalorique et hyperprotéiné permettrait donc d’améliorer significativement la composition corporelle et de réduire ainsi les risque de maladies cardiovasculaires à long terme