Le cacao et le chocolat sont des délices consommés depuis des millénaires. Mais les bénéfices pour la santé liés à leur consommation n’ont été mis en évidence qu’il y a peu de temps. La friandise préférée des Belges renfermerait, en effet, bien des composés intéressant d’un point de vue nutritionnel.
La Belgique est réputée dans le monde entier pour être le pays du chocolat. Dans le cadre d’une étude pour une grande marque de chocolat, Synovate Belgium a interrogé la population belge afin de connaître ses goûts et ses habitudes en matière de consommation chocolatée.
Près d’un millier de Belges âgés entre 15 et 70 ans ont répondu à cette étude. Un questionnaire concernant notamment leur type de chocolat préféré ainsi que l’environnement dans lequel ils le dégustent leur a été soumis. Pas moins de 324 des participants ont été plus loin en remplissant également un semainier qui devait répertorier tous les aliments consommés, qu’ils contiennent ou non du chocolat.
Selon cette étude, 99% de nos compatriotes se seraient déjà laissé tenter par un plaisir chocolaté. 2 Belges sur 5 cèderaient à la tentation une fois par semaine et plus d’1 sur 5 en mangerait chaque jour.
Les Belges affectionnent tout particulièrement les tablettes de chocolat puisque 33% d’entre eux disent les préférer. Derrière, les formes les plus consommées sont respectivement les candybars (31%), les pralines préemballées (16%), les bâtons de chocolat (14%) et enfin, les pralines fraîches (6%). Suivant que l’on se situe en Flandre ou en Wallonie, les formes sous lesquelles le chocolat est dégusté diffèrent également, les tablettes et bâtons étant plus appréciés au sud qu’au nord du pays.
Les tablettes favorites de nos compatriotes sont celles au lait puisqu’elles occupent le haut du panier (28%), suivies par celles au chocolat noir et celles à haute teneur en cacao (17% et 16%) et pour finir, les tablettes de chocolat blanc prisées par seulement 10% des personnes interrogées.
Les chocolats avec ingrédients (fruits à coques, fruits,...) sont les plus consommés (35%), suivis de près par les versions pralinées. Les tablettes fourrées de crème arrivent loin derrière puisque seuls 7% des Belges en consomment.
Les mangeurs de chocolat sont en majorité soucieux de leur santé (29%). Ils choisissent leurs aliments en fonction des bienfaits procurés par ces derniers et veillent à conserver un schéma d’alimentation équilibré et structuré. La plupart du temps, ce groupe est représenté par des femmes. Vingt-six pourcents des consommateurs se considèrent comme des « pécheurs » ne résistant pas à un morceau de chocolat, même en sachant qu’ils culpabiliseront après avoir craqué. Il s’agit en majorité de femmes. Viennent ensuite les « indifférents » (23%) qui mènent une vie structurée tout en se laissant aller à quelques moments de gourmandise. Ce sont principalement des hommes. Enfin, les hédonistes représentent le dernier type de consommateurs de chocolat (22%). Friands de douceur, goût et plaisir étant deux notions importantes à leurs yeux. Il s’agit la plupart du temps de personnes assez jeunes.
Les consommateurs de chocolat avouent avoir une préférence pour la maison lorsqu’ils doivent donner un lieu privilégié pour consommer du chocolat. En effet, Les tablettes et bâtons sont en grande majorité dégustées à la maison (respectivement 77 et 74%), pour se relaxer à la maison après une journée de travail ou en soirée devant la télévision.
La littérature scientifique est riche en études démontrant des effets bénéfiques pour la santé associés à la consommation de chocolat ou de cacao. Ces aliments présenteraient les concentrations les plus importantes en flavonoïdes parmi les produits de consommation courante. En effet, près de 10% du poids de la poudre de cacao serait constituée de flavonoïdes.
La richesse de ces aliments en polyphénols tels que les procyanidines, catéchines et autres épicatéchines en ferait d’excellentes sources d’antioxydants dont les effets positifs, notamment sur la santé cardiovasculaire, ne sont plus à démonter.
Les chercheurs suggèrent que l’association inverse entre la consommation d’aliments riches en flavonoïdes et les risques de maladies cardio-vasculaires serait due à des facteurs multiples, dont les changements induits par la consommation de ces composés sur la protection contre les substances oxydantes, la réactivité vasculaire et l’inhibition de l’activité et la fonction plaquettaire.
Bien que de nombreux essais portant sur les bénéfices santé du chocolat soient déjà dsponibles, d’autres études seraient néanmoins nécessaires afin de pouvoir notamment vérifier les effets à long terme de la consommation de chocolat, de même que sa consommation chronique. Rappelons cependant que, cet aliment se trouvant au sommet de la pyramide, sa consommation doit rester occasionnelle.