Par Nicolas Guggenbühl
" HEALTH & FOOD " numéro 59,
Juin-Juillet 2003
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Les huiles de poisson, riches en oméga-3 à longue chaîne (EPA et DHA), sont largement utilisées sous forme de gélules. Plusieurs études suggèrent que les patients à haut risque cardiovasculaire peuvent bénéficier de ces produits, ce qui n’empêche pas l’existence d’une controverse, en raison de la sensibilité à l’oxydation de ces acides gras hautement poly-insaturés.
Une équipe danoise a récemment soumis 44 diabétiques de type 2, pendant 8 semaines, à deux types de supplémentation différents : 4 g d’huile de poisson ou 4 g d’huile de maïs par jour. L’apport en vitamine E a été standardisé à 53,6 mg/j. Les auteurs montrent que l’huile de poisson entraîne une augmentation de l’oxydation des LDL in vivo et une augmentation de la susceptibilité à l’oxydation des LDL in vitro. Ils appellent à d’autres travaux pour évaluer l’importance clinique de leur découverte.
Nicolas Guggenbühl
Ref. :
Pedersen H et al. Influence of fish oil supplementation on in vivo and in vitro oxidation resistance of low-density lipoprotein in type 2 diabetes. Eur J Clin Nutr 2003:57(5):713-720. |