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Le cœur des Belges est plus vieux qu’eux

Selon une enquête visant à mesurer les différents facteurs de risque cardio-vasculaire des participants, le cœur des Belges aurait en moyenne six ans de plus que leur âge réel.


Health and Food

89 été 2008

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Une enquête a été menée de février à avril 2007, dans plusieurs grandes villes belges. Elle visait à collecter plusieurs données utiles pour calculer le risque cardio-vasculaire: l’âge, le sexe, la taille, le poids, le tour de taille, la tabagisme, la pression sanguine, le taux de cholestérol, le taux de glucose sanguin ou glycémie, et si la personne ou un membre de sa famille avait déjà eu un problème cardiaque ou vasculaire. On demandait aussi aux participants s’ils avaient déjà parlé de ce sujet avec leur médecin traitant, et ils fournissaient enfin leur propre estimation de leur risque cardio-vasculaire (faible, modéré ou élevé).

Diagnostic du coeur
Aujourd’hui, les résultats de l’enquête sont enfin connus. Grâce à de savants calculs, les données ont permis de mesurer l’âge du cœur des participants, qui était en moyenne plus vieux de six ans que leur âge réel. Il semble donc bien que nos compatriotes collectionnent les risques… Mais ce risque n’était pas pareil pour tous. En général, les personnes plus jeunes (moins de 30 ans) affichaient un âge du cœur plus bas que leur âge. Chez les plus âgés, l’écart se creusait.

Quel risque ?
Parmi les personnes interrogées, 62% ne présentaient qu’un faible risque de décéder d’une maladie cardio-vasculaire dans les 10 années à venir. Dix pourcents avaient un risque moyen et le reste, soit plus d’un quart de la population, présentaient un risque élevé correspondant à une chance sur dix de décéder d’un problème du cœur ou des artères endéans les 10 ans. Encore un chiffre, plutôt inquiétant: 65% des participants qui avaient un risque élevé n’en étaient pas conscients. Il est vrai qu’il est loin d’être facile d’évaluer son risque cardio-vasculaire à sa juste valeur. Pour cela, le médecin peut être un allié précieux. En effet, il possède les instruments de mesure et les connaissances nécessaires pour déterminer si un patient est à risque. Et ce qui est intéressant, une fois le danger connu, c’est que l’on peut mieux le combattre. Parce qu’un risque cardio-vasculaire, ce n’est pas quelque chose de figé: on peut aussi agir pour le diminuer !

Action !
Si vous vous sentez concerné, pourquoi ne pas faire une première évaluation de votre risque cardio-vasculaire sur www.aimetoncoeur.be ou en abordant le sujet avec votre médecin ? Sachez aussi qu’il n’est absolument jamais trop tard pour améliorer votre hygiène de vie et arrêter de fumer, vous mettre à un peu d’exercice régulier, à une alimentation plus saine, et perdre un peu de poids si c’est nécessaire. Votre cœur ne s’en portera que mieux !

La Rédaction

 

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