Par Nicolas Guggenbühl
" HEALTH & FOOD " numéro 68, Décembre 2004
|
Les amandes inspirent souvent la méfiance en raison de leur teneur énergétique élevée. Pourtant, de nombreuses études ont montré que la consommation régulière de noix (y compris d’amandes), pouvait exercer une protection vis-à-vis du risque coronarien. Mais jusqu’à présent, personne ne s’est penché sur l’ajout de noix dans une alimentation de gens qui n’en mangent habituellement pas ou peu. C’est ce qu’ont entrepris des chercheurs auprès de 43 hommes et 38 femmes âgés de 25 à 70 ans, pendant une étude d’une année. Les 6 premiers mois, ils mangeaient comme d’habitude, les 6 mois suivants, ils devaient incorporer des amandes, mais sans suivre d’autres directives. La consommation moyenne d’amande atteignait en moyenne 52 grammes par jour.
Les auteurs relèvent une augmentation significative des apports en acides gras mono- et poly-insaturés, fibres, protéines végétales, alpha-tocophérol (de 12 à 23 %). D’un autre côté, les acides gras trans, les protéines animales, le sodium, le cholestérol et les sucres affichent une diminution significative. Ils concluent que ces changements spontanés vont dans le sens des recommandations pour la prévention des maladies cardio-vasculaires et d’autres maladies chroniques.
Nicolas Guggenbühl
Jaceldo-Siegl K et al. Br J Nutr 2004 ;92(3) :533-40. |